C’était une première, Nantes recevait les vignerons en biodynamie certifiés par le label Biodyvin. Ils ont profité de la tenue de l’AG la veille pour faire salon. Et bien leur en a pris : Les domaines du coin (La Pépière, Bellevue, Luneau Papin, Bonnet Huteau, Landron ) étaient fort bien accompagnés !
D’après ce que j’ai compris, le salon a accueilli près de 400 professionnels, c’est un succès. Les conditions de dégustation étaient vraiment agréables (de l’espace, de la lumière, pas trop d’attente, bonne ambiance).
Les vignerons ont joué le jeu, à l’exemple de Pontet Canet qui proposait le millésime 2017 à la dégustation alors qu’il n’a rien à vendre; ainsi que Jérôme Bretaudeau, local de l’étape, dont j’ai pu déguster la cuvée Statera de Pinot Noir. Une bombe de fruits dans un gant… très élégant.
Pour ma part, l’exercice était un peu particulier : Avec une amie restauratrice, l’objectif était de repérer dans un laps de temps limité des vins rouges « glou glou » au meilleur rapport prix/plaisir… un salon Biodyvin n’étant pas a priori, le lieu le plus adapté pour chercher « du prix ».
On a cependant trouvé de belles choses :
– La cuvée « Domaine » du Domaine des Pothiers que nous avons préférée à Eclat de Granit du D. Serol dont j’apprécie les cuvées haut de gamme
– Les cuvées d’entrée de gamme du domaine des Capréoles, domaine que je serai ravi de retrouver au salon des vins de Vertou Les Vertivinies, car les vins de ce domaine resplendissent de plus en plus
– Un bordelais, une fois n’est pas coutume, avec le Chateau La Brande / Ch. Mangot
– L’ entrée de gamme de Mas del Périé, Les Escures (dommage que « Haute Cote de Fruit » ne pouvait pas être proposé à la dégustation).
On a aussi dégusté du vin blanc, pour se faire le palais (et « pour le plaisiiir » un peu). Les vins des Zind Humbrecht sont enthousiasmants et c’est intéressant de parler avec ce grand vigneron de Pinot gris (surtout avec du « Jebsal » 2020 dans le verre). Selon lui, tout est affaire de sélection génétique et de climat. Le Pinot Gris est historiquement un cépage compliqué. Avec des sélections de clones très productifs, il a perdu en complexité et il a gagné en rendement. Ce dernier point explique en partie pourquoi il est revenu à la mode…en douceur.
J’ai aussi découvert la cuvée Panthalassa 20 du Chateau Fosse sèche. Une trame minérale complexe reposant sur quelques grammes de sucres résiduels, un délice, grand vin !
Ce sont désormais les salons d’Angers et Saumur qui approchent, l’occasion de goûter les nouvelles cuvées des vins que nous avons l’habitude d’acheter. J’essaierai de partager ici quelques découvertes et coups de coeur !